Nicolas Hulot : "Non, je n'ai pas envie d'être candidat à l'élection présidentielle"

Nicolas Hulot 1:13
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A.H. , modifié à
Invité spécial d'Europe 1 mercredi matin, Nicolas Hulot a affirmé ne pas vouloir se présenter à l'élection présidentielle en 2017.
INTERVIEW

"Non", Nicolas Hulot n'a pas "envie" d'être candidat à l'élection présidentielle en 2017. C'est ce qu'il a confié dans la matinale de Thomas Sotto, mercredi matin, sans affirmer formellement qu'il ne se lancerait pas. 

Mobiliser la société civile. Le leader écologiste a par ailleurs rejeté l'idée d''un homme ou d'une femme providentiel(le) qui va remettre le pays à niveau". Pour lui, c'est la société civile qui doit jouer un rôle en 2017. C'est d'ailleurs de ce côté qu'il compte exercer son influence au moment de l'élection présidentielle. "La seule question que je me pose c’est 'qu’est-ce-qu’on peut faire pour alimenter le débat public et faire converger des intelligences diffuses, qui rayonnent souvent dans la société civile de manière invisible", a-t-il déclaré. De ces énergies "positives, créatives et souvent généreuses", Nicolas Hulot veut faire émerger "une force qui permette au pays" de sortir de la crise.

Un enjeu "supra-politique". Bien qu'il n'ait "pas envie", il semble pourtant qu'un certain nombre de personnes, politiques ou acteurs de la société civile, verraient bien Nicolas Hulot se lancer dans la course à la présidentielle. Certains tenteraient même de sonder les soutiens éventuels. Mais le leader écologiste se dit rester "excessivement froid par rapport aux aspirations des uns et des autres" et considère que l'enjeu de son combat est "supra-politique". 

Nicolas Hulot veut un retour du septennat. S'il affirme ne pas vouloir "ostraciser" les politiques, Nicolas Hulot encourage à dépasser le "conformisme des clivages gauche-droite" pour porter un projet. Nicolas Hulot estime par ailleurs que le quinquennat est nuisible pour la vie politique, et préférerait un retour au septennat : "C’est de la folie d’avoir une élection présidentielle tous les cinq ans. C’est aberrant. C’est une forme de schizophrénie. On est à peine sorti d’une élection qu’il y a une autre échéance. Revenons au septennat avec un mandat non renouvelable."