Au terme de sa première année passée au sein du gouvernement, le ministre de la Transition énergétique Nicolas Hulot dresse un premier bilan dans un entretien au journal Ouest France, paru dimanche. Il reconnaît que le temps passe très vite et qu'il privilégie le long terme.
Un ministre toujours à l'épreuve des critiques. Que ce soit sur le dossier de la sortie du nucléaire ou du projet de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (abandonné en janvier dernier), Nicolas Hulot a essuyé de nombreuses critiques. Certains dénonçant un manque d'investissement tandis que d'autres l'ont qualifié d'habile manipulateur, relève Ouest France. Mais il le reconnait, Nicolas Hulot "lit peu ce que l'on dit sur [lui]." Il n'en a "pas le temps".
"Je suis là pour faire". Néanmoins, il assure qu'il se bat en permanence "y compris au sein du gouvernement", pour faire entendre son point de vue "et pousser les dossier. Si je ne le fais plus, je n’ai plus qu'à m’en aller. J'ai toujours dit : tant que j'ai la conviction qu’on avance et que l'on crée collectivement une dynamique irréversible alors, je resterai. Si je sens que l'on recule, je m'en irai. Je ne suis pas là pour être, je suis là pour faire", assure-t-il au quotidien.
Le temps long. Le ministre assure s'inscrire désormais dans le temps long, "se projeter dans l’avenir et garder le temps de la réflexion", et se félicite de certaines avancées notamment sur le leadership de la France au sein de l'UE dans le dossier du glyphosate et des perturbateurs endocriniens.