Chacun y va de sa petite phrase à droite après le limogeage de Virginie Calmels, numéro deux des Républicains, par le patron du parti, Laurent Wauquiez, suite aux vives critiques qu'elle a émises contre lui dans une interview au Parisien. Alors que le député Damien Abad a estimé sur notre antenne que la droite ne "pouvait pas se permettre d'avoir des embûches supplémentaires" sur le chemin de sa reconstruction, Valérie Pécresse s'est, elle, inquiétée lors d'une conférence de presse du "rétrécissement de [sa] famille politique".
Une "idée simple". Autre commentaire, celui de Nicolas Sarkozy, qui inaugurait lundi une stèle à la mémoire du Général de Gaulle, à Port-Leucate dans l'Aude. "Je n'ai pas envie de parler de tout ça, ça n'est plus ma vie, c'est autre chose. Chacun fait ce qu'il croit devoir faire", a d'abord tenté de balayer l'ancien président de la République. Avant toutefois de glisser un conseil : "Je ne peux dire qu'une seule chose, j'aimerais que tout le monde comprenne cette idée simple : sans le rassemblement, rien n'est possible, et qu'il faut se rassembler", a déclaré celui qui avait pour slogan lors de sa campagne de 2007 : "Ensemble, tout devient possible".
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"La politique vous la faites, vous êtes dedans ou dehors. Maintenant je suis dehors", ajoute-t-il. À noter toutefois que Nicolas Sarkozy avait déjeuné la semaine dernière avec le patron des Républicains. À croire qu'il ne s’est peut-être pas si éloigné que cela de son ancienne vie.