NKM sur la primaire des Républicains : "Il ne faut plus que les règles changent"

Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la primaire des Républicains, a dit sa satisfaction de voir un accord conclu sur le vote des Français de l'étranger. Sans masquer son agacement.
Le dernier changement ? C'est ce que souhaite Nathalie Kosciusko-Morizet pour cette primaire des Républicains qui s'annonce toujours aussi mouvementée. Invitée de la Matinale d'Europe 1 mercredi, la députée de l'Essonne a salué l'accord conclu mardi soir au bureau politique concernant les modalités de vote des Français de l'étranger .
"Je suis satisfaite du vote". "On s'est mis d'accord sur une solution qui me paraît raisonnable", à savoir un savant mélange de vote papier et électronique selon les bureaux. "Je suis satisfaite du vote, j'ai d'ailleurs moi-même voté ce texte", s'est-elle félicitée avant de reconnaître qu'il y avait eu "un peu d'électricité, mais c'est bien normal".
"Ce qui serait bien, c'est qu'il y ait vraiment un débat de fond". "Il faut bien comprendre ce qu'il y a derrière (l'enjeu du vote électronique ). Il y a des pays où il n'est pas possible légalement d'organiser de vote par une organisation étrangère. Il y a aussi des pays dans lesquels il y a des problèmes de sécurité. Donc ça veut dire que le vote papier condamnait certains Français de l'étranger à ne pas voter", a détaillé la candidate.
Après avoir rappelé l'importance et l'enjeu de ces votes , Nathalie Kosciusko-Morizet s'est agacée des différents changements dans les règles de cette élection interne. "Ce qui serait bien, c'est qu'il y ait vraiment un débat de fond. Et pour ça, il faut que les procédures de la primaire soient garanties une fois pour toutes. Il y a un mois, il y a déjà eu un changement de règles sur les parrainages. Là, c'est un changement de règles sur les Français de l'étranger. J'ai demandé hier solennellement à ce que ce soit le dernier changement, et que la haute autorité soit respectée. Je pense que c'est un problème. Il ne faut plus que les règles changent", a-t-elle conclu.