Nomination du nouveau gouvernement : l'heure de vérité approche pour François Bayrou
François Bayrou dévoilera ce dimanche la composition de son nouveau gouvernement, sauf coup de théâtre. Le nouveau locataire de Matignon devrait faire appel à une équipe plutôt à droite, malgré le refus du chef des Républicains de rejoindre son gouvernement.
La France va-t-elle enfin avoir un nouveau gouvernement ? Sauf coup de théâtre de dernière minute, la composition du futur gouvernement devrait être dévoilée ce dimanche. L’équipe devrait plutôt pencher à droite puisque la gauche menace d’ores et déjà François Bayrou d’une motion de censure. Toutefois, le patron des députés LR Laurent Wauquiez a fait savoir hier soir qu’il n’entrerait pas au gouvernement.
En attendant les derniers ajustements, "le Premier ministre vise une annonce du gouvernement ce dimanche. Tous les efforts sont faits en ce sens", précise Matignon à Europe 1. François Bayrou et Emmanuel Macron doivent finaliser les derniers détails dans les heures à venir.
Laurent Wauquiez renonce à intégrer le gouvernement Bayrou
A priori, il y aura bien des ministres de droite puisque Bruno Retailleau est quasiment assuré de rester place Beauvau. Néanmoins, Laurent Wauquiez a, lui, refusé d’entrer au gouvernement. Le patron des députés Républicains l’a annoncé ce samedi soir à ses confrères de l’Assemblée, expliquant qu’il souhaitait s’installer au ministère de l’Économie et des Finances mais que François Bayrou ne lui a pas apporté les gages nécessaires, notamment concernant la non-augmentation des impôts.
Selon certaines sources, dans la dernière ligne droite, les macronistes feraient pression pour conserver Bercy.
Le retour de figures de la macronie ?
Plusieurs noms sont fréquemment cités comme possibles entrants, notamment ceux de Gérald Darmanin, Élisabeth Borne ou encore Xavier Bertrand. En revanche, François Bayrou ne semble pas avoir réussi à attirer des figures de gauche, à l’exception de l’ancien socialiste rallié au camp présidentiel, François Rebsamen.
Pas de quoi pousser le PS à conclure un accord de non-censure.