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Arthur de Laborde / Crédits photo : Xose Bouzas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Par son refus d'un gouvernement issu du Nouveau Front populaire, le chef de l'État ouvre de plus en plus la voie à un gouvernement de droite. Il aurait d'ailleurs déjà un nom en tête. Lundi soir, Emmanuel Macron a exhorté le PS, les Écologistes et le PCF à "coopérer avec les autres forces politiques".

Emmanuel Macron l’a fait savoir lundi soir, il refuse de nommer un gouvernement Nouveau Front populaire… Le président va mener de nouvelles consultations ce mardi pour tenter de sortir de l’impasse. Dans son propre camp, certains considèrent que le chef de l’État a décidé de jouer la montre pour tenter d'obliger les forces politiques à accepter le scénario qu’il souhaite mettre en œuvre.

Macron et Attal en vif désaccord

"Emmanuel Macron ne lâchera rien tant qu’il n’aura pas imposé son choix", prédit un cadre du camp présidentiel qui se dit persuadé que le président a déjà un nom de Premier ministre en tête depuis un certain temps. S’il ne révèle pas son identité, ce fidèle du chef de l’État, dresse le portrait-robot d’un grand élu local capable de dépasser les logiques partisanes et donc d’être respecté à droite et à gauche.

Ce mystérieux nom, Emmanuel Macron l’aurait soumis à l’actuel locataire de Matignon, croit savoir un conseiller de l’exécutif… Mais Gabriel Attal, avec qui les relations sont pour le moins tendues, aurait exprimé un vif désaccord.

Si sur le plan institutionnel le président n’a pas besoin que le Premier ministre démissionnaire valide le profil de son remplaçant, dans la configuration actuelle c’est une nécessité politique, explique un pilier de la macronie. Car pour rappel, Gabriel Attal deviendra président du groupe du parti Renaissance à l’Assemblée nationale une fois qu’il aura quitté Matignon.