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Arthur de Laborde / Crédit photo : ARTUR WIDAK / NURPHOTO / NURPHOTO VIA AFP , modifié à
Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, s'agace de ce qu'il considère comme une alliance de circonstance, allant de LR aux communistes, censée faire barrage au RN en vue du second tour des législatives. Malgré de premiers sondages défavorables, le parti à la flamme croit toujours à la majorité absolue.

Jordan Bardella passe à l'offensive. À trois jours du second tour des élections législatives, l'avalanche de désistements à gauche comme dans le camp présidentiel rend la majorité absolue de plus en plus difficile à atteindre pour le Rassemblement national. Mercredi soir, sur BFMTV, Jordan Bardella s'est insurgé contre ce qu'il qualifie d'alliance de circonstance, allant des communistes à certains LR en passant par la macronie. Selon lui, il s'agit d'une tambouille politicienne. 

"C'est quoi cette conception de la démocratie ?" 

"Vous croyez que ça fait honneur à la politique de vouloir tout faire pour empêcher un mouvement que je préside qui a réuni des millions de Français, plus d'un tiers du corps électoral aux européennes, plus d'un tiers du corps électoral aux élections législatives de dimanche dernier, de l'empêcher de gouverner ? Mais c'est quoi cette conception de la démocratie ? Nous sommes des sous-citoyens ? Des sous-électeurs ?", peste le patron du RN. 

Malgré de premiers sondages défavorables, Jordan Bardella espère toujours atteindre la barre des 289 députés qui lui ouvrirait les portes de Matignon. Marine Le Pen affiche une confiance similaire et lance un appel à la mobilisation de ceux qui ne sont pas allés voter au premier tour. La présidente du groupe RN à l'Assemblée est convaincue que son parti peut bénéficier d'importantes réserves de voix chez les abstentionnistes.