Le Premier ministre, Gabriel Attal, prend la parole après les annonces sur son nouveau gouvernement sur l'émission l'Événement sur France 2. Il est notamment revenu sur le cas Bayrou, mais souligne aussi que son gouvernement se veut être "un gouvernement d'action.
Les principales informations
- La deuxième partie du gouvernement a été dévoilée ce jeudi
- Amélie Oudéa-Castéra a notamment été remplacée par Nicole Belloubet au ministère de l'Éducation
- Gabriel Attal a reconnu "un trouble, un malaise" pour justifier le départ de celle qui conserve tout de même le ministère des Sports
- Le Premier ministre a assuré que François Bayrou demeurait "bien sûr" un partenaire fiable de la majorité
Attal "assume" de travailler avec "tout le monde" à l'Assemblée, y compris le RN
Le Premier ministre Gabriel Attal "assume" de travailler "avec tout le monde" à l'Assemblée nationale, y compris des groupes auxquels il est "radicalement opposé", le RN et LFI, a-t-il dit jeudi sur France 2. Gabriel Attal avait été critiqué à gauche après avoir déclaré au quotidien Le Monde que "l'arc républicain, c'est l'hémicycle" de l'Assemblée, où siègent 88 députés du Rassemblement national.
Gabriel Attal évoque ses priorités
Sur France 2, le chef du gouvernement a dressé une liste de plusieurs priorités, au premier rang desquelles la crise agricole. "Je vais continuer à travailler dans les prochains jours", sur cette question, a indiqué Gabriel Attal. Le Premier ministre évoque également "les jeunes" et cite, pêle-mêle, "l’usage des écrans, la santé mentale" ou encore "la médecine scolaire" ou encore "une revalorisation de salaire des infirmières".
Le chef du gouvernement soulève aussi la question du "logement" et estime qu'il faut "construire davantage" pour "relancer la demande".
Attal affirme que "bien sûr", Bayrou est toujours un partenaire fiable
Gabriel Attal a minimisé jeudi soir sur France 2 la crise ouverte par le président du MoDem François Bayrou au sein du camp présidentiel, évoquant un simple "débat" ou "désaccord sur une partie de la ligne suivie" mais pas un "incident". Prié de dire s'il considérait toujours le maire de Pau comme un partenaire fiable, le Premier ministre a répondu : "bien sûr, il l'a dit lui-même". Le triple candidat à la présidentielle avait fait savoir mercredi qu'il n'entrerait pas au gouvernement en raison de désaccords politiques.
Gabriel Attal reconnaît "un trouble, un malaise" à propos d'Oudéa-Castéra
Gabriel Attal a invoqué jeudi "un trouble, un malaise" pour justifier le remplacement au ministère de l'Éducation d'Amélie Oudéa-Castéra, avec qui "les conditions pour pouvoir avancer pour l'école n'étaient plus réunies dans l'immédiat". Sur France 2, le Premier ministre a "rendu hommage" au "travail", à la "très grande rigueur" et à "l'engagement total" d'Amélie Oudéa-Castéra au ministère des Sports et des Jeux olympiques, où elle reste après un mois à l'Éducation nationale marqué par de nombreuses polémiques, notamment ses critiques à l'égard de l'enseignement public.
"Un gouvernement d'action"
Gabriel Attal prend la parole sur France. En préambule, il assure que l'exécutif, désormais au complet, est "un gouvernement d'action" et qu'il faut "agir sans relâche". "Il faut prendre des décisions claires et obtenir des résultats", a-t-il ajouté.