Alain Juppé a vu lundi dans les sifflets adressés à Valérie Pécresse la preuve que Les Républicains n'étaient "pas un parti en bonne santé". "Un parti qui siffle l'une de ses principales responsables, la présidente d'une grande région, une femme de qualité comme l'est Valérie Pécresse, c'est un parti qui n'est pas en bonne santé", a déclaré le maire de Bordeaux lors d'une conférence de presse, avant le conseil municipal. "Ça me rappelle des souvenirs", a ironisé le maire de Bordeaux, qui avait été lui-même copieusement sifflé en novembre 2014 lors d'un meeting dans sa ville de Nicolas Sarkozy, alors candidat à la présidence de l'UMP, lorsqu'il avait évoqué le "rassemblement de la droite et du centre".
Un parti politique qui siffle l'un des siens n'est pas un parti en bonne santé. Valérie, rassembleuse à la tête de la Région Ile-de-France, est l'un de ses grands talents pour l'avenir. @vpecresse
— Alain Juppé (@alainjuppe) 29 janvier 2018
Valérie Pécresse évoquait l'existence de "deux droites". Samedi, Valérie Pécresse a récolté des huées lors de son arrivée dans la salle où se tenait le Conseil national, alors que le député Jean Leonetti était en train de prononcer son discours. Elle a de nouveau été huée lorsqu'elle a évoqué l'existence de "deux droites".
Pécresse sifflée quand elle dit qu’il y a « deux droites ». #CNLRpic.twitter.com/jflZkfjnp6
— Laurent de Boissieu (@ldeboissieu) 27 janvier 2018
Juppé, membre de droit du bureau politique de LR. Le président du parti Laurent Wauquiez est par deux fois intervenu pour faire redescendre la température. Alain Juppé a récemment fait savoir qu'il n'avait pas payé sa cotisation d'adhérent de LR en 2018, pas plus qu'il ne l'avait fait en 2017. Il n'en est pas moins membre de droit du bureau politique en tant qu'ancien Premier ministre.