Philippe Poutou : "Macron élu mais rien ne change, c'est même le début de nouveaux problèmes"

Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a déclaré qu'avec le nouveau président élu, c'était "le début de nouveaux problèmes".
Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a déclaré qu'avec le nouveau président élu, c'était "le début de nouveaux problèmes". © MEHDI FEDOUACH / AFP
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avec AFP , modifié à
Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste (NPA) a déclaré qu'avec le nouveau président élu, c'était "le début de nouveaux problèmes". 

Il n'avait pas appelé à voter pour Emmanuel Macron. Philippe Poutou (NPA) a déclaré qu'après la victoire du candidat d'En Marche! à l'élection présidentielle, "rien" n'allait changer et que c'était "le début de nouveaux problèmes". 

"Se préparer à de nouvelles batailles". "Macron entend amplifier la contre-révolution libérale et va donc poursuivre sans discontinuité une politique d'austérité pour les catégories populaires, au nom de la liberté d'entreprendre, de la rigueur et de l'équilibre budgétaire" a déclaré Philippe Poutou dans un communiqué.

 

"Il faut donc nous préparer à mener de nouvelles batailles, nous unir pour préparer la résistance face au rouleau compresseur d'un Macron qui déclare vouloir gouverner par ordonnances pour imposer son programme antisocial. Une période de combat est devant nous, et nous devons organiser le 'tous ensemble', les mobilisations tous azimuts, pour inverser le rapport de forces, construire un front pour défendre dans l'unité nos droits sociaux et démocratiques", a-t-il ajouté.

Le résultatEmmanuel Macron a été élu dimanche président de la République en battant largement la candidate d'extrême droite Marine Le Pen, lors d'un second tour marqué par une forte abstention. Emmanuel Macron a obtenu entre 65 et 66,1% des voix face à Marine Le Pen (33,9% à 35%), selon les premières estimations disponibles dimanche soir. Le second tour a été marqué par la plus forte abstention depuis 1969, qui devrait selon les sondeurs dépasser les 25%. Contrairement à 2002 où la présence du Front national avait mobilisé, la participation recule nettement par rapport au 1er tour (22,23%).