Masques obligatoires, respect de la distanciation sociale, dans les transports, le futur déconfinement pourrait s'apparenter à un véritable casse-tête. Concernant le port du masque obligatoire annoncé par le Premier ministre Édouard Philippe, "il y aura contrôle et possiblement sanction", assure le secrétaire d’État aux transports Jean-Baptiste Djebbari, invité mercredi d'Europe 1.
La journée du 11 abordée "avec un peu de souplesse"
Pour la première journée du 11 mai, où des millions de Français vont faire leur retour dans les transports en commun, Jean-Baptiste Djebbari promet "une forme de bienveillance". "J'ai demandé à la RATP de faire l'appoint en masques pour ceux qui auraient oublié de s'en doter", ajoute-t-il. Et de conclure : "Le 11 mai, nous allons aborder cette journée avec un peu de souplesse, mais dès le 12, il faudra que tout le monde soit doté d'un masque". Les contrôles pourront être effectués aussi bien par les forces de l'ordre que par les opérateurs de sûreté de la SNCF et de la RATP.
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Mais du côté des personnels comme les chauffeurs de bus, comment réagir si un passager refuse de porter un masque ? Jean-Baptiste Djebbari reconnaît un "sujet compliqué". "Nous travaillons sur ce sujet avec les opérateurs, les élus, et nous prévoyons d'habiliter les services de sûreté pour refuser ces personnes", poursuit le membre du gouvernement. "Nous trouverons le bon mécanisme pour que le 11 mai, l'ensemble des opérateurs opèrent sereinement", assure-t-il encore. "C'est un sujet que nous prenons très au sérieux".