L'explosion d'un courrier piégé au siège parisien du Fonds monétaire international (FMI) et la fusillade dans un lycée de Grasse, dans les Alpes-Maritimes, jeudi, conduisent à "justifier l'état d'urgence", qui "durera jusqu'au 15 juillet", a réaffirmé François Hollande à son arrivée pour un déplacement en Corrèze.
"A mon successeur de décider ensuite." "J'ai annoncé, et le Parlement a bien voulu suivre la position qui était la mienne et celle du gouvernement, que l'état d'urgence durerait jusqu'au 15 juillet, il durera jusqu'au 15 juillet", a déclaré le chef de l'État. "Ensuite ce sera à mon successeur, au futur gouvernement, au Parlement de décider ce qu'il y a lieu de faire dans les conditions que notre pays pourra connaître", a-t-il ajouté. "Mais je veux ici prévenir : l'état d'urgence doit s'appliquer mais l'état d'urgence n'est pas une procédure permanente".
Urvoas avait estimé le contraire mercredi. Cette position tranche avec celle du garde des Sceaux. Jean-Jacques Urvoas avait estimé mercredi que les conditions étaient réunies pour une sortie de ce régime civil de crise instauré après les attentats de novembre 2015.