Le quasi-gel des pensions de retraite risque fort de ne pas améliorer les relations entre les retraités et Emmanuel Macron, déjà fustigé pour la hausse de la CSG. "Pour moi, aujourd'hui, les principales victimes de cette rentrée, ce sont les retraités. L'acharnement sur les retraités va trop loin !", estime pour sa part Laurent Wauquiez, au micro d'Audrey Crespo-Mara sur Europe 1, en référence à la hausse des pensions de retraite (0,3%) inférieur à l'inflation (1,7%).
"En moyenne, les retraités vont perdre 200 à 300 euros supplémentaires cette année avec cette moindre revalorisation", estime le patron des Républicains. "Et attention, cela vient s'ajouter à la perte de CSG. Je pense que l'acharnement contre les retraités va trop loin", a-t-il martelé. "Est-ce que vous vous souvenez de ce qu'avait dit le président de la République pendant la campagne ? 'Il n'y aura pas de perte de pouvoir d'achat pour les retraités, pas d'économies sur le dos des retraités'. Je laisse chacun juge de ce qu'est aujourd'hui le cynisme de cette politique", a poursuivi Laurent Wauquiez.
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"Je crois profondément que le gouvernement fait une erreur en opposant ceux qui travaillent aux retraités. Vous ne revalorisez pas le travail en pénalisant ceux qui ont travaillé toute leur vie", a-t-il conclu.
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