À gauche, il n'est, pour le moment, pas question de trouver des compromis avec le camp présidentiel pour proposer un Premier ministre à Emmanuel Macron. Cinq jours après avoir raflé le plus grand nombre de sièges à l'Assemblée nationale, le Nouveau Front populaire compte bien gouverner, même avec une majorité relative. Néanmoins, les quatre partis de l'alliance (La France insoumise, le Parti communiste, le Parti socialiste et les Écologistes) ne sont toujours pas tombés d'accord sur un candidat commun pour Matignon.
Sandrine Rousseau appelle "les partis de gauche à ne pas jouer l'hégémonie"
La question de savoir s'ils seront capables d'en trouver commence à se poser, car les négociations pataugent totalement. Après cinq jours de négociations, le Nouveau Front populaire n'a pas avancé d'un iota, ni sur le mode de désignation du Premier ministre, ni sur sa couleur politique, et ni sur la stratégie de coalition.
Une situation qui désole l'écologiste Sandrine Rousseau. "Il y a une impatience de ma part parce que maintenant, il faut qu'on sorte un nom. J'appelle vraiment les partis de gauche à ne pas jouer l'hégémonie à gauche ou la supériorité de l'un sur l'autre", affirme la députée de Paris.
Un premier nom dévoilé ce vendredi soir ?
Une attaque qui vise La France insoumise et le Parti socialiste car les deux formations veulent imposer leur chef respectif, Manuel Bompard ou Olivier Faure, à Matignon, mais aucun n'est prêt à céder. Les écologistes refusent de trancher la question. Pourtant, la promesse d'une fumée blanche avant ce vendredi soir tient toujours.