Premier ministre : Olivier Faure se dit «prêt à assumer cette fonction»

Olivier Faure.
Olivier Faure. © Nicolas Rongier / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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avec AFP / Crédits photo : Nicolas Rongier / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Olivier Faure a assuré mardi être "prêt à assumer" la fonction de Premier ministre, deux jours après la victoire du Nouveau Front populaire aux législatives. Le premier secrétaire du Parti socialiste a affirmé qu'il ne le ferait que "dans le dialogue avec (ses) partenaires" du NFP.

Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a assuré mardi être "prêt à assumer" la fonction de Premier ministre, affirmant qu'il ne le ferait que "dans le dialogue avec (ses) partenaires" du Nouveau Front populaire (NFP). "Dans l'histoire des socialistes toutes celles et ceux qui m'ont précédé dans la fonction que j'occupe l'ont fait par sens du devoir et par envie de servir le pays. J'y suis donc prêt", a-t-il déclaré en réponse à un journaliste, en arrivant à l'Assemblée, deux jours après le second tour des élections législatives.

"Il ne peut pas y avoir pour qui que ce soit une prétention à l'hégémonie"

"Je suis prêt à assumer cette fonction mais ce sera dans le dialogue avec nos partenaires. Je ne suis pas d'accord pour que quiconque impose à qui que ce soit son point de vue. Il ne peut pas y avoir pour qui que ce soit une prétention à l'hégémonie, une volonté de s'imposer aux autres sans jamais aucun dialogue", a assuré le député de Seine-et-Marne tandis que les négociations entre les partis de gauche ont démarré depuis dimanche pour désigner un candidat pour Matignon.

Interrogé sur les "appels de phare" de la macronie pour inviter les socialistes à entrer dans une coalition, Olivier Faure a ironisé : "S'ils font des appels de phare il faut qu'ils apprennent qu'on n'est pas des lapins".

"Emmanuel Macron a été sanctionné durement à trois reprises (dans les urnes). Il est logique que nous appliquions une politique qui rompe avec celle du gouvernement. Ca n'empêche pas le dialogue, ça n'empêche pas la conciliation, ça n'empêche pas le fait que le Parlement retrouve sa place totale mais ça suppose aussi que le chef d'Etat comprenne qu'il n'a plus la main", a-t-il poursuivi, demandant une nouvelle fois que le président de la République reconnaisse sa "défaite".