Emmanuel Macron a lancé sa présidence de l’UE. Après avoir rendu hommage à Jean Monnet et Simone Veil vendredi au Panthéon, le chef de l'Etat a reçu les 27 commissaires européens et s’est entretenu avec la Présidente de la commission européenne, Ursula Von der Leyen. Le locataire de l’Élysée a enfilé cette semaine un nouveau costume, en plus de celui de président et de presque candidat, puisque la France préside désormais le Conseil de l’Union européenne pour six mois. Et de nombreux dossiers sont sur la table.
La question des frontières au cœur de sa présidence
Tout en haut de la pile, Emmanuel Macron a placé le dossier de l’Europe de la Défense. Il veut en effet une Europe plus souveraine sur la scène internationale. Une initiative qui a pour but d’être complémentaire à l’OTAN et non pas de la concurrencer. Entre défense et sécurité, face aux flux migratoires incontrôlés, le locataire de l’Élysée a également pour ambition de mener une réforme de l’espace Schengen. L'objectif est notamment de renforcer les frontières extérieures de l’Europe et améliorer la coopération aux frontières intérieures.
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Il est également question des frontières pour une taxe carbone européenne. Emmanuel Macron souhaite l’instauration d’un prélèvement obligatoire sur les importations des pays tiers en fonction de leur empreinte carbone. Lors de cette présidence, la France veut aussi mettre la pression sur les géants du numérique afin de réguler le marché et les contenus. Enfin, parmi les autres priorités du chef de l’État : la mise en place de salaires minimum dans chacun des pays de l’Union.