Alors que la primaire à droite a bien commencé, à gauche aussi le compte à rebours est lancé. Anne Hidalgo est en train de se préparer et c'est peu dire qu'elle a des fourmis dans les jambes. Elle devrait en effet annoncer officiellement sa candidature à la présidentielle dimanche prochain. Une annonce un peu précipitée par la déclaration d’Arnaud Montebourg samedi à Clamecy, dans la Nièvre, qui a lui aussi décidé de se jeter dans le bain de 2022. Et ce sans parti, sans argent, et de manière totalement libre. Et s'il n’est pas aujourd’hui très haut dans les sondages, son positionnement clairement à gauche et à la fois souverainiste inquiète.
Elargir ses soutiens
Pour Anne Hidalgo, qui est aujourd’hui la mieux placée au PS dans les enquêtes d’opinion, tout l’enjeu est donc d’essayer d’avoir un large soutien de sa famille politique, mais pas seulement. Elle entend d'ailleurs tout faire pour ne pas être prisonnière de cette étiquette. La maire de Paris veut rassembler les chapelles de gauche, et notamment les écologistes, afin de reproduire ce qu’elle a réussi à la mairie de Paris : une alliance qui s'étend jusqu’aux communistes.
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Dans les prochains jours, l'édile va donc essayer de prendre le leadership à gauche et montrer qu’elle est la plus légitime. Si Anne Hidalgo se déclare bien dimanche prochain, cette candidature devra être actée devant le congrès du Parti socialiste les 18 et 19 septembre prochains. Et pour être candidate officielle de son parti, elle doit ensuite être investie à l’issue d’une primaire. Mais même après ça, la marche sera encore très haute pour accéder au second tour de la présidentielle face au duel Macron-Le Pen.