La candidate à l'élection présidentielle, Anne Hidalgo, a présenté jeudi les principales mesures de son programme en matière de travail, d'éducation ou encore de santé et d'environnement. Elle a également présenté sa vision de la France, estimant qu'elle "est frappée par trois crises", l'urgence sociale, écologique et démocratique. Des crises qui selon elle, "s'alimentent les unes les autres". "Je veux réunir la France dans la justice", a lancé la maire de Paris.
En dévoilant son programme ce jeudi matin, Anne Hidalgo qui est située entre 3 et 6% d'intentions de vote maximum au premier tour, ferme définitivement la porte à la primaire populaire. Il faut en effet analyser sa candidature au regard de l'éclatement de la gauche : sur la ligne de départ du premier tour de la présidentielle, il y aura bien Fabien Roussel le communiste, l'écologiste Yannick Jadot ou encore l'insoumis Jean-Luc Mélenchon, qui assurent qu'en aucun cas ils ne se retireront au profit d'un autre.
Reste également Christiane Taubira, l'ancienne garde des Sceaux de François Hollande, qui a très envie d'être désignée par la primaire populaire qui dévoilera ce samedi la liste des candidats soumis au vote des militants de gauche du 27 au 30 janvier. Car cette initiative citoyenne a une particularité : ce sont les organisateurs qui proposent la liste des candidats, sans forcément avoir leur accord.