Dans les sondages, Anne Hidalgo reste stable, mais à 1,5%. Pour essayer de grimper dans les intentions de vote, la candidate socialiste peut dorénavant compter sur le soutien de François Hollande. L'ancien chef de l'État l'accompagnera pour la première fois lors de son meeting à Limoges, ce mardi soir. Un soutien discret dans la campagne, car l'ancien président avait envisagé un temps d'être candidat à l'élection présidentielle. Il avait même distillé quelques phrases assassines sur la candidature de la maire de Paris. Mais François Hollande va lever toute ambiguïté, s'est félicité l'entourage d'Anne Hidalgo.
Un soutien mal accueilli
Pour autant, l'application de l'ex-chef de l'État dans la campagne ne fait pas que des heureux. Certains le voient comme un repoussoir pour une partie de l'électorat et estiment être encore en train de payer les duperies de son quinquennat. "Il soutient la maire de Paris comme la corde soutient le pendu", tacle un cadre socialiste.
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Comme d'autres, il confirme que François Hollande envisageait encore récemment de remplacer la candidate en difficulté. Une petite équipe avait été montée autour de lui. Mais l'ancien président n'a jamais décidé d'aller au bout de la démarche. Il n'était pas question pour lui d'apparaître comme le saboteur de la candidature Hidalgo. Il fallait d'abord qu'elle abandonne, ce qui n'est pas arrivé. Et malgré cette aventure avortée, les deux s'afficheront bien ensemble au meeting de Limoges.
Mélenchon à 15%
De son côté, son concurrent Jean-Luc Mélenchon se hisse sur la troisième marche du podium. Il est à 15% des intentions de vote dans un sondage Elabe publié ce mardi matin. Le candidat insoumis creuse l'écart avec Valérie Pécresse et Éric Zemmour mais est encore loin d'Emmanuel Macron et Marine Le Pen.