"Il le regrette sans doute, d'une certaine façon, mais c'est ainsi", a lâché Jean-Marc Ayrault, dimanche, interrogé par France 3 sur la décision de François Hollande de ne pas briguer de second mandat. "J'ai respecté sa décision. C'est une décision à la fois noble, digne et courageuse", a poursuivi le chef de la diplomatie française.
"Un goût d’inachevé". "Mais c'est vrai que, en toute logique, c'est lui qui aurait été le mieux placé, à la fois pour défendre son bilan, et je crois qu'avec le temps qui passera il y aura une reconnaissance de ce bilan, et pour présenter aussi au pays des perspectives", a ajouté le ministre des Affaires étrangères. En déplacement au Mali pour le sommet Afrique France, le chef de l'Etat a indiqué samedi ressentir "un goût d'inachevé qui aurait dû finalement justifier d'autres prétentions", dans une allusion à son départ de l'Elysée en mai prochain. "'Un goût d'inachevé', je pourrais partager cette formule", a renchéri Jean-Marc Ayrault.