Jean-Luc Mélenchon a affirmé jeudi ne fermer "aucune porte" à une discussion avec le candidat socialiste Benoît Hamon, auquel l'écologiste Yannick Jadot s'est rallié, lui proposant une rencontre "dimanche ou lundi". "Je suis d'accord dimanche ou lundi s'il le veut pour le rencontrer", a déclaré le candidat de La France insoumise sur le plateau de l'Emission politique de France 2, demandant "une réponse" à la lettre fixant ses conditions qu'il a adressée à Benoît Hamon il y a une semaine.
"Je ne ferme aucune porte". "Je suis ouvert à la discussion, ce n'est pas moi qui ai fermé la porte", a-t-il ajouté. "Je ne ferme aucune porte, ce n'est pas moi qui ferme les portes, je suis prêt à discuter", a-t-il insisté. "Si Benoît Hamon me dit : 'Je te propose le principe d'une candidature unique', je regarderai ce qu'il me propose, ce n'est pas ce qu'il fait", a encore déclaré Jean-Luc Mélenchon. Le candidat de la France insoumise a invité Benoît Hamon, avec qui il a déjà amorcé un dialogue ces derniers jours, à participer à ses côtés à la "Marche des insoumis" pour une Ve République organisée le 18 mars place de la Bastille, à Paris.
.@JLMelenchon : "Laissez la poussière retomber quelques jours, ce n'est pas moi qui ai fermé la porte" #LEmissionPolitiquepic.twitter.com/qbjgVb1DuH
— L'Emission politique (@LEPolitique) 23 février 2017
Mélenchon dit ne pas se retirer de l'élection. Jean-Luc Mélenchon a opposé une fin de non recevoir à l'appel lancé jeudi par l'écologiste Yannick Jadot l'invitant à se retirer comme lui de la course à l'Elysée et à rejoindre Benoît Hamon pour barrer la route à l'extrême droite. À la question de savoir s'il irait "jusqu'au bout", Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs déclaré se sentir "armé" pour le combat présidentiel. "À 60 jours du premier tour, permettez-moi de dire que je me sens mieux armé, étant équipé d'un programme qui est chiffré, de 270.000 personnes qui m'appuient et de parrainages", a-t-il souligné.