Au-delà du choix du représentant de la gauche de gouvernement à l'élection présidentielle, l'autre enjeu du second tour est la dynamique qu'il parviendra à créer. D'où l'attention portée à la participation. C'était plutôt calme ce matin dans un bureau de vote du 11ème arrondissement de Paris. Vers midi, les électeurs ont commencé à affluer et une petite file d'attente d'une vingtaine de personnes s'était formée, a constaté la reporter d'Europe 1 sur place, Laure Dautriche.
Dans ce bureau de vote du 11e arrt , 68 personnes ont voté depuis 9h, un peu plus que la semaine dernière. @Europe1pic.twitter.com/5ZgznYLJOR
— Laure Dautriche (@Lauredautriche) 29 janvier 2017
Donner une orientation au PS. Près de 150 personnes sont venues dans ce bureau de vote ce matin, un chiffre à peu près équivalent à celui de la semaine dernière à la même heure. Sur toute la journée, il y avait eu 600 personnes. On a vu notamment des votants qui n'étaient pas venus au premier tour mais qui se sentent socialistes et ont tenu à venir au second. "Si je viens voter, c'est aussi pour donner une orientation au Parti socialiste et me prononcer par rapport à la politique qui a été menée ces dernières années", explique l'un d'entre eux.
Certains sont plus résignés. "De toute façon, ils n'ont aucune chance, ni l'un ni l'autre", assène une électrice. "Le candidat du PS, quel qu'il soit, ne sera pas au second tour de l'élection présidentielle. La question maintenant, c'est de savoir sur qui vont se reporter ses voix. A mon avis, Emmanuel Macron se frotte les mains en ce moment". D'autres électeurs confient que même si leur candidat n'est pas élu ce soir, ils soutiendront le gagnant pour donner le plus de poids au PS.