Elle ne fera finalement pas partie des candidats en lice. Marie-Noëlle Lienemann a annoncé qu'elle ne sera pas candidate à la primaire initiée par le Parti socialiste en janvier, en vue de la présidentielle de 2017. "J’ai décidé de ne pas être candidate à la primaire de la gauche en janvier", a-t-elle déclaré au Monde vendredi. "Je n’ai pas souhaité que ma candidature contribue à l’émiettement des voix", a expliqué la sénatrice de Paris, alors qu'Arnaud Montebourg et Benoît Hamon ont déjà déposé leur candidature auprès de la Haute autorité.
Échec d'une candidature unique avec Montebourg et Hamon. Marie-Noëlle Lienemann avait proposé la semaine dernière aux deux candidats qui incarnent une alternative à la majorité gouvernementale de se regrouper sous une candidature unique pour tenter de rassembler largement à gauche. "Force est de constater qu’à ce jour, ils n’ont pas répondu à mon appel. Je le regrette car je reste convaincue qu’au-delà de nos divergences, il est toujours possible de proposer un socle commun d’idées qui répondent aux attentes des Français et aux exigences de justice sociale", a-t-elle ajouté. "Je dis à Arnaud Montebourg et à Benoît Hamon que l’union est toujours la meilleure des voies", martèle-t-elle dans cet interview.
Elle ne soutient aucun candidat. "Pour la gauche et pour le PS, l’unité et le rassemblement sont toujours le talisman de la victoire. Chaque fois que nous y dérogeons, l’échec et de difficiles périodes se profilent", estime encore Marie-Noëlle Lienemann. La sénatrice a précisé qu'à ce stade, elle ne soutient aucun candidat à la primaire de la gauche, estimant vouloir garder "une liberté de parole". "Au second tour de la primaire, je soutiendrai celui qui incarnera la ligne antilibérale et qui permettra la victoire. Et comme responsable du Parti socialiste, je soutiendrai bien sûr le vainqueur de la primaire en janvier", a-t-elle toutefois nuancé.