Alors que doit s'ouvrir à partir de jeudi la primaire qui départagera les candidats à la présidentielle dans le camp écologiste, Jean-Marc Governatori, l'un des candidats, s'est exprimé ce mercredi sur Europe 1. Interrogé sur les questions liées au genre et à l'écriture inclusive qui ont agité les journées d'été d'Europe Ecologie - Les Verts (EELV), le conseiller municipal de Nice a affirmé que ces sujets n'étaient pas la priorité du moment.
Priorité au chômage et à l'environnement
Les écologistes se perdent-ils dans des sujets qui n'ont rien à voir avec l'écologie ? "Je suis tout a fait d'accord. L'histoire du genre et de l'écriture inclusive ne sont pas du tout prioritaires", a affirmé le candidat au micro de Romain Desarbres. "Ce qui est prioritaire, c'est la sécurité des biens et des personnes, le chômage de masse, l'environnement et la santé. Nous y apportons des réponses", a ajouté Jean-Marc Governatori.
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Crédité de seulement 4% des intentions de vote parmi l'électorat EELV selon un sondage Ipsos-Sopra Steria pour franceinfo, Jean-Marc Governatori a ainsi marqué son opposition aux cadres du parti. Plusieurs d'entre eux se sont en effet prononcés en faveur de l'écriture inclusive, comme Julien Bayou, le secrétaire national du parti ou encore Grégory Doucet, le maire de Lyon, qui a fait adopter l'écriture inclusive à son administration.
Une manière également de tacler l'une de ses adversaires dans la course à l'investiture écologiste, Sandrine Rousseau. La candidate, qui a fondé son projet sur l'"écoféminisme", se fait en effet le porte voix des luttes intersectionnelles.