Un geste intolérable. La gifle qu'a reçu Manuel Valls hier en Bretagne a révolté Vincent Peillon. "Toute violence physique est condamnable", a affirmé le candidat à la primaire de la gauche, invité de la matinale d'Europe 1 mercredi. "Ce sont des actes insupportables en démocratie, où nous avons le loisir de manifester". Vincent Peillon a aussi indiqué avoir "appelé" Manuel Valls pour lui assurer son soutien après l'incident. "Cela fait deux fois", a-t-il ajouté en référence au jet de farine que l'ancien Premier ministre avait subi à Strasbourg.
"Acte de médiocrité". Selon Vincent Peillon, il n'y a pourtant pas de "climat délétère" qui pèserait sur la campagne de la primaire de la gauche, dont le premier tour a lieu dimanche. D'ailleurs, selon lui, tous les socialistes ont "condamné unanimement" un "acte de médiocrité". Chaque fois qu'on touche un socialistes, on touche à tous les socialistes. Nous sommes pacifistes et démocrates", a-t-il rappelé.