Candidat malheureux à la primaire organisée par le PS, Vincent Peillon revient sur le devant de la scène... comme auteur de polar.
Un portrait en creux de l'auteur. Un Chinois à Paris (Stock), publié mercredi prochain, entraîne le lecteur sur la piste des mafias chinoises opérant dans la capitale avant de bifurquer vers le roman d'espionnage sur fond de vente d'armes et de rétrocommissions. L'enquête est menée par un certain Benoît Bloom, commissaire solitaire et désabusé, "bourré de vieux sentiments ridicules et emphatiques", esquisse d'un portrait en creux de l'auteur.
Une deuxième fiction. La sortie de ce roman, bien troussé, avait été annoncée par l'éditeur avant la candidature surprise de l'ancien ministre de l'Éducation à la primaire socialiste. C'est la seconde fois que Vincent Peillon, 56 ans, auteur de nombreux ouvrages de philosophie et d'histoire, s'essaye à la fiction. En 2016, il avait publié Aurora (qui ressort en poche), un thriller décrivant une opération secrète de l'Otan destinée à lutter contre l'alliance destructrice entre de grandes firmes européennes et des néoconservateurs américains.