La primaire écolo est lancée. Lundi, pendant que la maire de Paris, Anne Hidalgo, réunissait ses soutiens à Villeurbanne, les écologistes, eux, se réunissaient dans la capitale pour donner le coup d'envoi de leur primaire, avec quatre candidats sur la ligne de départ. Ils ont reçu les 28 soutiens nécessaires, sur 219 parrains et marraines répartis entre les cinq organisations (EELV, Générations, Mouvement des progressistes, Génération écologie, Alliance écologiste indépendante). Malgré les critiques sur un risque de division à gauche, les écologistes ont vanté leur choix.
"Nous sommes les seuls à être clairs pour la présidentielle, avec un processus transparent, ouvert, démocratique, pour que tout le monde puisse s'y retrouver", a déclaré Hélène Hardy, une des organisatrices.
Un socle commun, mais des nuances
Parmi eux, l'eurodéputé Yannick Jadot, le maire de Grenoble, Éric Piolle (qui sera l'invité de la matinale d'Europe 1, mercredi à 8h15), l'ancienne numéro 2 d'Europe Écologie-Les Verts (EELV), Sandrine Rousseau, et l'ex-ministre de l'Écologie, Delphine Batho. De son coté, le président de Cap Écologie et candidat aux régionales en Paca, Jean-Marc Governatori, n'a pas rassemblé le nombre de parrainages suffisants.
Au cours de cette primaire, les candidats défendront un socle programmatique commun, mais avec des nuances. Que ce soit sur le libéralisme ou les alliances avec le reste de la gauche, des divergences existent. Les votants trancheront donc à la rentrée, la primaire devant s'achever le 28 septembre. Quoi qu'il en soit, le processus est lancé, car le patron d'EELV, Julien Bayou, l'a affirmé : les écologistes auront bel et bien un candidat à la présidentielle en 2022. Et ils proposeront aux autres forces de gauche de les soutenir.