En cette rentrée, l'heure est au dialogue entre le gouvernement et les partenaires sociaux. Ces derniers vont être reçus par le Premier ministre Jean Castex de mercredi à vendredi pour évoquer divers sujets d'actualité, dont la question du "revenu d'engagement" pour les jeunes. Une nouvelle aide sociale dont les contours ne sont pas encore clairement définis, et qui divise au sein du gouvernement. Du côté de Bercy, on assure en tout cas que ça ne sera pas un chèque en blanc signé aux jeunes.
Une aide financière modulable
Alors que se jouent en ce moment les derniers arbitrages du projet de loi de finances 2022, notamment sur ce nouveau dispositif, l'idée est d'accompagner les jeunes vers l'emploi via un contrat. Par ce contrat, le jeune s'engage à faire une immersion en entreprise, une formation si nécessaire… En tout cas, un pas vers le marché du travail.
En contrepartie, ce jeune peut recevoir une aide allant jusqu'à 500 euros, quand c'est nécessaire, précise Matignon. L'aide financière serait modulable selon le contexte personnel et familial du jeune.
Une mesure réclamée par l'aile gauche du gouvernement
Ce contrat s'adresse aux 18-25 ans, sans emploi, sans formation ou en emploi précaire. Selon les informations d'Europe 1, il pourrait être étendu aux 25-30 ans pour inciter cette tranche plus âgée à quitter le RSA ou le RMI et se diriger vers ce nouveau contrat d'engagement, censé être plus dynamique. Cette mesure est réclamée par l'aile gauche du gouvernement, tandis que de son côté, l'aile droite veille à ce qu'elle ne devienne pas un "RSA jeunes".
Un projet encore à affiner
Il reste toutefois des contours à affiner. L'objectif de la rencontre entre Jean Castex et les partenaires sociaux est de soumettre le projet à l'avis des participants, d'évaluer des trous dans la raquette du dispositif "1 jeune, 1 solution" lancé il y a un an, pour, à l'issue, déterminer les clauses de ce nouveau contrat qui devrait être présenté fin septembre par Emmanuel Macron.