Depuis 50 ans, José Gonzalez sillonne les Bouches-du-Rhône. Son département, il le connaît par cœur. Et sa posture de doyen dans l'hémicycle est pour très lui loin d'être anodine. "Je peux apporter la sagesse et l'expérience. On peut parler aux jeunes parce qu'on a été jeune et on peut parler aux anciens parce qu'on est des leurs. Je me sens la force d'aller jusqu'au bout et de faire face aux fonctions que les électeurs m'ont confiées, tout en sachant que je n'étais pas un perdreau de l'année", confie-t-il sur Europe 1.
Déclic lors d'une rencontre avec Jean-Marie Le Pen
Ce résident de la commune d'Allauche, au nord de Marseille, se lance dans la politique au début des années 70. Il a un déclic quand il rencontre Jean-Marie Le Pen. "C'est la politique qu'il menait pour le devenir de la France qui me plaisait. J'étais à peu près d'accord sur toutes les idées, donc je me suis engagé à ses côtés tout en restant à ma place sur mon territoire", explique-t-il.
Conseiller régional pendant six ans
Délégué du Front national de Jean-Marie Le Pen puis du Rassemblement national de Marine Le Pen dans la 10e circonscription depuis près de 40 ans, il a surtout exercé le mandat de conseiller municipal, dans l'opposition à chaque fois, dans les années 1990 d'abord, par deux fois, puis depuis 2014. Mais il a également été conseiller régional, pendant six ans, de 2015 à 2021, dans l'opposition encore, après avoir été au sein de la liste alors menée par Marion Maréchal-Le Pen.
À 79 ans, le député peut compter sur le soutien de ses enfants, et même de ses petits-enfants. "Ils ont pris quand même le temps d'aller voter pour que leur papou ait une chance. Ils sont très heureux. Ils m'ont félicité du score que j'ai fait", raconte José Gonzalez. Et sa famille le regardera, avec fierté dit-il, lorsqu'il prononcera le premier discours devant la nouvelle législature, mardi 28 juin.