Raffineries : Hollande dénonce "un blocage" décidé "par une minorité"

Mardi matin, le président de la République s'est exprimé sur le blocage en cours de plusieurs raffineries françaises.
François Hollande a dénoncé mardi, sur France Culture, le "blocage" des raffineries et dépôts de carburant , "une stratégie portée par une minorité" opposée au projet de loi Travail.
"Revendications légitimes" mais... Évoquant le conflit social en cours lors d'un entretien consacré à l'Histoire, le chef de l'État a dit ne pas vouloir "ignorer, négliger ce qui se passe, ou considérer que ça ne mérite pas une forme de respect par rapport à ceux qui ont des revendications légitimes". "Mais ça ne me conduit pas non plus à accepter ce qui est aujourd'hui un blocage qui est fondé simplement par une stratégie portée par une minorité", a-t-il ajouté.
Valls inflexible. Un peu plus tôt, sur Europe 1 , Manuel Valls avait réaffirmé qu'il n'y aurait "pas de retrait" du projet de loi Travail, adopté en première lecture à l'Assemblée au moyen de l'article 49-3 de la Constitution.
Fos-sur-Mer débloqué. La raffinerie Esso et le dépôt de carburants de Fos-sur-Mer, dont les accès étaient occupés depuis lundi par des militants cégétistes opposés à la loi Travail, ont été dégagés mardi à l'aube par les forces de l'ordre qui ont rencontré "une résistance importante", a annoncé la préfecture de police. Celles-ci "ont fait preuve d'un grand sang-froid", a dit le Premier ministre, qui a précisé que "d'autres sites (seraient) libérés".