Dans un entretien publié jeudi par Le Figaro, Marine Le Pen a chargé le "zemmourisme". "C’est un communautarisme. Je ne suis pas dans cet état d’esprit. Mon objectif n’est pas de défendre le village d’Astérix, mais de rendre leur pays aux Français", a expliqué la candidate du RN. Invité du Grand Rendez-Vous dimanche sur Europe 1 et CNews, le député européen Gilbert Collard et porte-parole d'Eric Zemmour, a réagi à ces attaques et a assuré que la candidate RN "parle comme Mélenchon quand elle s'en prend au communautarisme". Il a également affirmé avoir toujours dit que "la dédiabolisation est un piège à cons".
"Nous sommes ravagés par la submersion d'une sous-culture"
"Il y a chez Eric Zemmour un courage qui lui ferme les salons mondains, qui l'empêche d'avoir le prix Nobel médiatique", a posé Gilbert Collard. "Je ne veux pas dire qu'il ne l'a pas connu, mais à partir du moment où il a incarné une parole tranchante, il a été ostracisé. Et je crois que le test de vérité est dans cette frappe d'exclusion idéologique qui concerne ceux qui disent la vérité."
Après les propos de Marine Le Pen qui a estimé "qu'il y a quelques nazis" chez Eric Zemmour, le président d'honneur de Reconquête a pointé du doigt la stratégie de la candidate RN. "J'étais contre la 'Jean-Marie Lepenisation' mais j'ai toujours dit que la dédiabolisation était un piège à cons. On me l'a d'ailleurs reproché et c'est à partir de ce moment là qu'on m'a mis au rancart", a-t-il affirmé.
"Aujourd'hui, il faut avoir le courage, quoi qu'il en coûte, de dire ce qui est", a poursuivi Gilbert Collard. "Nous sommes ravagés par une immigration incontrôlée et par la submersion d'une sous-culture."