Jean Castex, président de la RATP mais sous quelles contraintes ? Emmanuel Macron a choisi mercredi 19 octobre son ancien Premier ministre pour être à la tête de la société des transports parisiens. Si la décision du président doit encore être entérinée par les commissions parlementaires compétentes, de son côté, la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) avait rendu, plus tôt dans la semaine, un avis favorable à ce projet de nomination. Toutefois, celle-ci a émis certaines réserves.
"S'abstenir de toutes démarches" durant 3 ans
Ces réserves ont été émises au titre des fonctions passées de Jean Castex, dans le cadre de "l'ouverture à la concurrence des transports publics en Ile-de-France". L'ancien chef du gouvernement devra ainsi "s'abstenir de toute démarche, y compris de représentation d'intérêts", auprès de ceux de ses anciens ministres toujours en poste ou auprès des "services qui étaient placés sous son autorité directe", durant trois ans, selon l'avis de la HATVP.
L'ancien Premier ministre ne pourra donc pas initier un contact avec Matignon, Bercy ou même le ministère des Transports, et ce, jusqu'en 2025. Une situation complexe alors que la Coupe du monde de rugby a lieu l'an prochain en France et que les Jeux Olympiques de Paris démarrent dans moins de deux ans.