Après la mutinerie avortée de ce samedi, Vladimir Poutine est parvenu à éviter le pire. Les combattants de Wagner se sont retirés du territoire russe. Cette rébellion du groupe paramilitaire a fait trembler des heures durant le maître du Kremlin, forcé de reconnaître la gravité de la menace intérieure. Ce coup de force a monopolisé toute l'attention des dirigeants mondiaux. Emmanuel Macron y voit la preuve des divisions dans le camp de Vladimir Poutine, mais reste toutefois très prudent.
Divisions au sein du camp russe
Le président Français Emmanuel Macron a suivi les événements heure par heure, en lien avec les principaux partenaires de la France. Samedi, il a notamment échangé par téléphone avec plusieurs chefs d'État dont le président américain Joe Biden, le chancelier allemand Olaf Scholz, le président polonais Andrzej Duda ou encore le Premier ministre britannique Rishi Sunak.
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Pour Emmanuel Macron, ce coup de force avorté montre "les divisions qui existent au sein du camp russe, la fragilité à la fois de ses armées et de ses forces auxiliaires comme le groupe Wagner". À ses yeux, cela justifie pleinement le soutien apporté aux Ukrainiens dans leur résistance.
Rester vigilant
Pour autant, Emmanuel Macron souhaite rester prudent. "Tout cela doit nous rendre très vigilant", rapporte-t-il dans une interview à La Provence. Une déclaration à minima pour le président. "Je ne pense pas que l'on gagne beaucoup a commenté cela", justifie un conseiller de l'Élysée.
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Une prudence qui est de mise partout chez les pays alliés de l'Ukraine, à la demande selon certaines sources des États-Unis, qui ne veulent pas donner l'impression de tirer les ficelles d'une manière ou d'une autre.