Il veut peser dans le débat. Philippe Martinez souhaite que la CGT soit reçue "rapidement" par le Premier ministre pour parler du contre-projet de la CGT Cheminots sur la réforme de la SNCF, a-t-il indiqué lundi sur RTL. "La CGT a fait des propositions, elle a présenté un rapport de 70 pages sur ses propositions. Nous attendons des nouvelles du Premier ministre", a lancé le numéro un de la centrale.
"Vrai visage du gouvernement". Interrogé sur le fait de savoir s'il souhaitait être reçu avant l'intersyndicale du 15 mars, il a répondu: "le plus tôt sera le mieux". "Quelqu'un qui prône le dialogue et la concertation, cela me paraîtrait une évidence qu'il reçoive la CGT et qu'il discute des propositions de la CGT", a-t-il argumenté. Sinon "cela montrerait le vrai visage du gouvernement (...) : on discute, ce qu'ils appellent les concertations, mais on fait ce qu'on veut", a-t-il poursuivi.
Réponse adaptée. Relancé sur la nature et l'ampleur d'un mouvement à venir, Philippe Martinez a expliqué que s'il "n'y a pas d'écoute du gouvernement, il y aura une réponse adaptée". Les quatre principaux syndicats de cheminots (CGT, Unsa, SUD, CFDT) diront jeudi, à l'issue de leur intersyndicale, s'ils lancent un mouvement de grève contre la réforme, qui prévoit la disparition de leur statut.