A la veille de la présentation du contenu des ordonnances censées réformer le Code du travail, le Medef ne cache pas, ou presque, sa grande confiance dans cette réforme du travail portée par Emmanuel Macron. "Pour le moment, on est très optimisme. On a envie d’être dans cette dynamique positive", concède Thibault Lanxade, vice-président du syndicat patronal, mercredi sur Europe 1. "Il y a une confiance qui a été donnée, qui a participé au dialogue à la négociation sur cette première tranche du quinquennat", poursuit celui qui avait été candidat à la présidence du Medef en 2013.
"Si le capital confiance est altéré..." Thibault Lanxade n’a toutefois pas caché que "l’attente est très forte". "Tout va se joeur demain (jeudi). S’il y a une forme de consensus, s’l y a une forme de flexibilité, ce sera une avancée majeure", a assuré le vice-président du Medef, qui tempère : "Pour l’instant, il y a un capital confiance. S’il est altéré parce qu’il y a une insuffisance dans la réforme, on se dira que le quinquennat démarre mal."
"Il n'y aura pas de vague d'embauches". Thibault Lanxade a aussi prévenu que les effets de la réforme ne seront pas immédiats. "Ce sont des mesures sociales, il faut le temps que ça se mette en œuvre. Ces mesures, ce ne sera pas un blanc-seing donné aux patrons. Ce seront des mesures qui permettront aux patrons, avec les salariés, de pouvoir adapter l’organisation du travail. Donc ça prendra du temps. Ça donnera la possibilité de faire dans la négociation", a précisé le vice-président du Medef. "Il faut être prudent. Il n’y aura pas de vague d’embauches. Ça ne se fera pas du jour au lendemain, parce qu’il va falloir que les entreprises négocient, s’adaptent."