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Démission d'Élisabeth Borne : pourquoi la nomination de Gabriel Attal à Matignon traîne-t-elle autant ?

Jacques Serais / Crédits photo : LUDOVIC MARIN / POOL / AFP - Mis à jour le . 1 min

Au lendemain de la démission d'Élisabeth Borne, les tractations pour former la future équipe gouvernementale se poursuivent ce mardi. Le chef de l'État a tenté de nommer l'actuel ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, à Matignon mais cette hypothèse ne semble pas ravir tout le monde. 

Élisabeth Borne a remis sa lettre de démission à Emmanuel Macron lundi. Si le ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse Gabriel Attal est pressenti pour lui succéder, la nomination officielle du nouveau Premier ministre tarde encore à être prononcée. Pourquoi ?

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François Bayrou et Richard Ferrand optent pour Julien Denormandie

Si Emmanuel Macron est certain de vouloir une nouvelle incarnation à Matignon, sa décision n'est pas définitivement arrêtée. Sa préférence se porte sur Gabriel Attal, 34 ans, mais en coulisses, François Bayrou ou encore Richard Ferrand ont fait part au Président de leurs réserves au sujet du jeune ministre de l'Éducation nationale.

Le patron du MoDem et l'ancien président de l'Assemblée nationale ont maintenu leur position initiale. Leur poulain s'appelle Julien Denormandie, l'ancien ministre de l'Agriculture, et c'est lui qu'ils aimeraient voir à Matignon. De quoi quelque peu instiller le doute dans la pensée complexe présidentielle.

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Emmanuel Macron devrait assumer son choix

Sauf surprise, Emmanuel Macron devrait toutefois assumer son choix en nommant Gabriel Attal. Un léger contre-temps qui s'explique aussi par la volonté de tout contrôler. Selon les informations d'Europe 1, au-delà de la réflexion autour des personnalités qui composeront le futur gouvernement, le chef de l'État s’attarde sur la composition du cabinet du futur Premier ministre. "Il souhaite avoir un dispositif complet […] avec des personnes compétentes et de qualité", explique un proche du Président. Une manière également pour Emmanuel Macron de rappeler une fois de plus qu’il est toujours le maître des horloges.