Les résultats du bac, c’est vendredi. Enfin, normalement. Car des professeurs chargés de corriger les copies du bac ont fait part de leur intention de ne pas transmettre les résultats au rectorat. Le ministre de l’Education a assuré mercredi que serait pris en compte, provisoirement, la note de contrôle continu dans la matière concernée, pour qu’un candidat ait quoi qu’il arrive une note vendredi. Certains y voient une rupture du principe d’équité entre candidats, mais pour le gouvernement, les responsables sont les professeurs réfractaires.
"On est sur un dispositif provisoire"
"L’équité, c’est que tous les professeurs envoient les notes et corrigent les copies", a ainsi déclaré Marc Fesneau, jeudi matin sur Europe 1. "C’est dangereux de rentrer dans cette logique qui vise à pénaliser une classe d’âge ou des jeunes alors qu’ils attendent le résultat du bac", a poursuivi le ministre chargé des Relations avec le Parlement. "Mais je fais confiance aux professeurs pour faire la tâche qui leur incombe".
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Marc Fesnau a donc soutenu la solution trouvée par le ministre de l'Education. "Ce n’est pas une rupture du principe d’équité puisqu'on est sur un dispositif provisoire, le temps que les notes arrivent. C’est pas un dispositif définitif", a-t-il argumenté. "C’est au moins pour ne pas laisser des jeunes, parce que moi je pense à eux et à leur famille, qu’on laisserait sans notes."