Richard Ferrand est secrétaire général d'En Marche. 3:25
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Invité de la matinale d'Europe 1, le secrétaire général du mouvement En Marche ! estime qu'Emmanuel Macron a assez de soutiens pour aller jusqu'au bout de l'élection présidentielle.
INTERVIEW

Entre 10 et 15.000 personnes ont assisté samedi au premier grand meeting de campagne d'Emmanuel Macron, Porte de Versailles à Paris. Pour Richard Ferrand, député du Finistère et secrétaire général du mouvement En Marche !, ce rendez-vous est un franc succès : "Tous ceux qui pensent qu'Emmanuel Macron mène une démarche solitaire ont été rassurés vu le monde qu'il y avait. C'est assez exceptionnel. Aujourd'hui, quel mouvement politique peut rassembler autant de gens, qui viennent de partout en France qui plus est ?", s'est-il réjoui au micro d'Europe 1.

Premières propositions concrètes. Pendant 1h40, Emmanuel Macron a égrené ses propositions à la tribune, devant ses principaux soutiens. Il a notamment promis le maintien des 35 heures. "Emmanuel Macron a voulu expliciter des propos mal interprétés en assurant qu'il ne souhaite pas de changement de la durée légale du travail, simplement car rouvrir ce débat n'aurait aucun sens", clarifie Richard Ferrand. L'ancien ministre de François Hollande a également précisé son modèle social : "Nous voulons qu'au niveau des branches et des entreprises, les discussions avec les salariés dûment représentés permettent de trouver les formes de travail les plus adaptés. Il faut laisser la place au terrain", martèle le député du Finistère.

Soutenu par des élus locaux. Après cette démonstration de la Porte de Versailles, Richard Ferrand se dit serein sur la participation d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle en 2017. "Si Emmanuel Macron et moi-même avions eu un doute sur notre capacité à rassembler les 500 signatures, nous ne nous serions pas lancés dans cette arène. Nous avons déjà plusieurs centaines d'élus locaux qui font partie d'En Marche ! : des maires, des conseillers municipaux, départementaux et régionaux. Le territoire se met en marche au rythme de 400 événements par semaine." Le secrétaire général du mouvement a également été clair : "Notre décision de ne pas participer à la primaire de la gauche est irrévocable."