Les résultats des élections législatives constituent "un échec électoral sans précédent" pour la droite, qui obtiendrait entre 97 et 130 sièges (LR/UDI/DVD) a estimé Robert Namias. "C’est un échec électoral sans précédent, de l’aveu même des dirigeants de la droite. C’est la première fois depuis 1958 qu’il y a moins de 150 députés de droite", a rappelé notre éditorialiste, dimanche soir lors de l’émission Les Grandes Voix d'Europe 1.
Des risques de divisions. Robert Namias a également alerté sur les risques de divisions au sein de la droite, déchirée entre plusieurs lignes et dont certains éléments affichent leur soutien à la politique d’Emmanuel Macron. "Toute la question est de savoir si, malgré tout, cette droite peut encore faire bloc, ou si elle est idéologiquement tellement divisée qu’ils feront qu’elle ne vivra jamais complètement ensemble", s’est demandé notre éditorialiste.
"Le groupe Républicains n’a plus de leader." Catherine Nay a de son côté déploré l’absence de "leader" chez les Républicains. "Le groupe Républicains n’a plus de leader. C’est un groupe qui n’a plus beaucoup de liens. Ils ne sont pas d’accord les uns avec les autres. Mais la plupart, sans faire partie des 'constructifs' (nom donné aux députés de droite pro-Macron, ndlr), veulent être dans l’opposition."