Alors que les accusations se multiplient contre les "violences policières" au cours des manifestations contre la réforme des retraites ou les retenues d'eau comme à Sainte-Soline (Deux-Sèvres), le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, est revenu dimanche sur la polémique autour de l'intervention des secours. "Certaines polémiques confinent parfois à la manipulation", a-t-il affirmé.
Les secours organisés par la préfète
"Rien ne prouvait, qu'évidemment, de façon organisée, les gendarmes empêchaient d'aller soigner des personnes", a-t-il poursuivi en faisant référence à une enquête du Figaro.
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Invité dimanche du Grand Rendez-vous d'Europe 1/CNews/Les Échos ce dimanche, il a rappelé que "lorsque l'on fait des manifestations, on est responsable de ce qu'il s'y passe". Pour le ministre de l'Intérieur, c'est en effet aux personnes qui organisent la manifestation de prévoir des secours : "Ca n'a pas été le cas, et c'est donc la préfète, malgré le fait qu'elle ait interdit la manifestation, qui a organisé les secours".
"L'agression d'un médecin du GIGN n'a fait l'objet d'aucune condamnation"
"Les médecins du GIGN sont allés soigner les manifestants", a affirmé Gérald Darmanin qui a regretté que l'on "continue à dire n'importe quoi". "Par ailleurs je comprends très bien que les gens qui ont leur proche entre la vie et la mort souhaitent savoir ce qu'il s'est dit. Je le respecte tout à fait et la justice le dira."
Il a ensuite regretté que les médecins du GIGN "aient été attaqués par les casseurs". "Cela ne fait l'objet d'aucune condamnation politique", a posé Darmanin, qui s'est interrogé : "Comment peut-on être à ce point idéologue contre la police et la gendarmerie, contre nos institutions, pour ne pas distinguer la manifestation contre les bassines et le fait que le médecin du GIGN se fasse agresser lorsqu'il vient soigner quelqu'un ?".