0:45
  • Copié
Michael Darmon, édité par Benjamin Bonneau , modifié à
Le candidat LREM à la mairie de Paris a organisé une réunion de crise vendredi matin et annulé ses rendez-vous médiatiques. La cause : une vidéo à caractère sexuel qui circule sur les réseaux sociaux, dont l’authenticité n’est, pour l’heure, pas avérée.

Situation tendue pour Benjamin Griveaux. Le candidat LREM à la mairie de Paris a annulé ses deux rendez-vous médiatiques du jour, sur RTL et Europe 1. Le motif : une vidéo à caractère sexuel qui pourrait concerner le candidat - dont nous n’avons pas la preuve de l’authenticité - qui circule sur les réseaux sociaux depuis jeudi soir.

 

Entendu sur europe1 :
"Un site internet et des réseaux sociaux ont relayé des attaques ignobles"

 

Si le doute existe toujours, cela semble suffisamment sérieux pour semer le trouble au sein de l’état major de Benjamin Griveaux. Depuis jeudi, les réunions de crise s’enchaînent. Dans un message interne diffusé dans la soirée, Benjamin Griveaux a demandé à son équipe de campagne de le retrouver à son QG pour des concertations. Interrogé au micro d'Europe 1, Laurent Pietraszewski​, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de la Santé et des Solidarités, chargé des retraites, a réagi : "Bien sûr que Benjamin Griveaux est candidat. On a mieux à faire que de commenter des rumeurs de presse". "Si on veut parler de Paris, parlons de la qualité de vie des Parisiens, c’est un bon sujet", a-t-il ajouté.

Vers 9h, Benjamin Griveaux a finalement pris la parole, pour annoncer son retrait : "Je ne suis pas prêt à nous exposer davantage, ma famille et moi, quand tous les coups sont désormais permis, cela va trop loin", a-t-il ajouté."Un site internet et des réseaux sociaux ont relayé des attaques ignobles mettant en cause ma vie privée". "Un site internet et des réseaux sociaux ont relayé des attaques ignobles mettant en cause ma vie privée. Ma famille ne mérite pas cela. Personne, au fond, ne devrait jamais subir une telle violence", a-t-il déclaré dans une déclaration enregistrée en début de matinée au siège de l'AFP