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Tensions franco-algériennes : «Le seul levier d'action, c'est la dénonciation des accords de 1968», affirme Laurent Wauquiez

Europe 1.fr - Mis à jour le

"Le seul levier d'action, c'est la dénonciation des accords de 1968", a affirmé Laurent Wauquiez, président du groupe La Droite républicaine à l'Assemblée nationale, invité de La Grande interview Europe 1-CNews mercredi, après les vives tensions entre la France et l'Algérie.

Après le rejet de la liste d'Algériens à expulser par le gouvernement algérien, Bruno Retailleau a promis lundi soir une "réponse graduée", en disant "regretter que l'Algérie refuse d'appliquer le droit international". "Bruno Retailleau a raison de mettre la pression", a réagi Laurent Wauquiez, président du groupe La Droite républicaine à l'Assemblée nationale, invité de La Grande interview Europe 1-CNews mercredi.

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"Le sujet, ce n'est pas de renégocier ces accords, c'est de les dénoncer"

Toutefois, le député de la Haute-Loire craint que cette "riposte graduée" soit "très graduée et très peu riposte". "Qui pense un instant que le gouvernement algérien va être intimidé en quoi que ce soit parce que maintenant, on va mettre des visas sur des passeports diplomatiques ? Qui croit ça ? Qui croit sérieusement que c'est de nature à faire plier le gouvernement algérien ? La seule chose, le seul levier d'action, c'est la dénonciation des accords de 1968", a-t-il jugé au micro d'Europe 1.

Les accords de 1968 accordent un statut dérogatoire aux ressortissants algériens en matière de séjour et de travail. Selon Laurent Wauquiez, il ne s'agit pas de les "renégocier" mais de les "dénoncer".