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Yanis Darras , modifié à
La tête de liste de Renaissance aux Européennes, Valérie Hayer, était l'invitée de La Grande interview Europe 1-CNews ce mardi matin. Au micro de Sonia Mabrouk, l'eurodéputée est revenue sur l'influence de la guerre en Ukraine en Europe et estime que les partis comme le Rassemblement national ou encore Reconquête sont "le camp du renoncement et de la capitulation".

Le conflit s'éternise. Depuis deux ans et le début de l'opération spéciale russe, Moscou et Kiev s'affrontent sur le sol ukrainien. Une guerre aux portes de l'Union européenne qui a des conséquences directes sur les Vingt-Sept, avec l'envolée notable des prix de l'électricité sur les deux dernières années. Mais après un élan de solidarité, l'aide à l'Ukraine s'effrite aux États-Unis et en Europe. 

"Aujourd'hui, on a un débat dans le débat français et européen entre ceux qui prétendent que la guerre en Ukraine n'a aucune incidence sur nous et n'a aucun risque de remettre en cause notre indépendance, et nous. Nous qui sommes absolument convaincus que c'est la réalité des choses, que la sécurité de l'Ukraine, c'est notre sécurité et qu'il faut ne pas tomber dans le renoncement", explique la tête de liste de Renaissance aux Européennes, Valérie Hayer. 

Des votes "en soutien à Vladimir Poutine, pas à l'Ukraine"

L'actuelle eurodéputée cible notamment les positions de La France insoumise, du Rassemblement national et aussi de Reconquête. Elle estime notamment que ces partis sont "le camp du renoncement et de la capitulation". "On connaît les liens entre notamment l'extrême droite et la Russie de Vladimir Poutine. Ces liens, ils ont été documentés. Ils ont été documentés par une commission d'enquête à l'Assemblée nationale, présidée par un député Rassemblement national, qui conclut au fait que l'extrême droite est la courroie de transmission du Kremlin", poursuit-elle au micro de Sonia Mabrouk. 

"Moi, je vois les votes de l'extrême droite au Parlement européen, qui sont à chaque fois en soutien à Vladimir Poutine, pas à l'Ukraine", regrette Valérie Hayer. Avant d'ajouter : "Il faut dire aux Français quelle est la réalité des positions des uns et des autres. C'est l'enjeu de cette campagne. Car le moment est grave, parce qu'il y a une guerre aux portes de l'Europe, parce que Vladimir Poutine nous menace", conclut-elle.