À l'issue des discussions avec les membres de la Convention citoyenne sur le climat, le président de la République a annoncé lundi qu'un référendum serait organisé pour intégrer dans le premier article de la Constitution la défense du climat et la préservation de l'environnement, sous réserve d'une adoption par le Parlement. "Je pense que donner la parole au peuple, c'est la quintessence de la démocratie et c'est un honneur pour le président de la République que d'y recourir", a commenté mardi, au micro d'Europe Matin, le Premier ministre Jean Castex.
Un sujet "qui nous dépasse toutes et tous"
Le chef du gouvernement a voulu balayer certains commentaires, laissant craindre qu'à l'approche de 2022 cette consultation ne se transforme en plébiscite pour ou contre l'action du chef de l'État. "Le président a voulu que le peuple souverain se prononce", salue Jean Castex. "L'essentiel, martèle-t-il, c'est que le peuple ait le dernier mot sur un sujet qui nous réunit, nous dépasse toutes et tous."
"La transition écologique est un défi planétaire", veut rappeler le Premier ministre. "La France a fait le choix d'être aux avant-postes dans ce domaine." À ses yeux, le principal enjeu est d'arriver à élaborer "une écologie ouverte, une écologie qui ne soit pas punitive, une écologie qui transforme, une écologie qui entraîne".
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Pas de calendrier pour l'instant
Concernant la date de ce référendum, Jean Castex n'a pas voulu se prononcer en raison des nombreuses incertitudes liées à l'épidémie de Covid-19. "C'est ce contexte sanitaire qui déterminera l'échéance du référendum", conclut-il.