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Une «alliance toxique» : entre LFI et le PS, le divorce est officiellement consommé

Alexis Delafontaine - Mis à jour le . 1 min

La fin de la relation est actée entre La France insoumise et le Parti socialiste. Après le non-vote des motions de censure par les Socialistes, Jean-Luc Mélenchon appelle à tourner la page du NFP et ouvre la porte à une nouvelle candidature en 2027. Du côté d'Olivier Faure, on appelle surtout à la responsabilité face aux électeurs.

Le divorce est consommé entre La France insoumise et le Parti socialiste. Les négociations des socialistes avec le gouvernement dans le cadre du vote du budget et leur refus de voter les motions de censure portées par LFI contre le Premier ministre ont enterré, semble-t-il, définitivement le Nouveau Front populaire.

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Un divorce sur fond de trahison

Le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon appelle désormais à tourner la page "de cette alliance toxique". L'ancien candidat à l'élection présidentielle accuse les Socialistes de n'avoir jamais été de véritables partenaires, mais d'avoir simplement profité de La France insoumise pour éviter la déroute aux législatives. "La principale activité des socialistes, c'est de nous tirer dans le dos", assène le leader insoumis.

En réalité, Jean-Luc Mélenchon ne supporte pas de voir le PS jouer sa propre partition. Et le responsable de cette trahison ne fait aucun doute : François Hollande, son pire ennemi depuis maintenant une trentaine d'années. Les deux hommes restent toujours en compétition et préparent en coulisses leur candidature à la présidentielle de 2027. "De toute façon, il y aura un candidat insoumis", annonce Jean-Luc Mélenchon, ouvrant la porte à son retour.

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Olivier Faure tente de s'interposer

Face à la situation, Olivier Faure tente de sonner la fin de la récré. "La question est trop grave pour que nos égos soient toujours portés devant. Je vois des tas de gens qui disent chaque semaine 'Je suis candidat'. On a un candidat par semaine... Est-ce qu'à la fin, vous ne pensez pas qu'on n'aura pas plus de candidats que d'électeurs ? Moi, si, c'est bien ça qui me fait peur", s'insurge-t-il lors d'une interview. 

"D'ici à 2027, on peut encore se rabibocher", prévient un député socialiste. De quoi imaginer une candidature unique à gauche pour la prochaine élection présidentielle ?