Trois députés français sont attendus à Alep, dimanche. L'écologiste Cécile Duflot, Patrick Mennucci (PS) et Hervé Mariton (LR) y accompagnent le "maire" d'Alep est, Brita Hagi Hassan, qui vient de passer quelques jours en France. Cette visite, à but "humanitaire" selon les intéressés, ne devrait durer que quelques heures. Invité d'Europe 1, dimanche matin, Hervé Mariton est revenu sur cette démarche.
"Des drames sous nos yeux". "Je suis conscient que tout cela est compliqué", concède le député, évoquant les bombardements du régime de Bachar el-Assad, en passe de reprendre la ville. "Les grandes puissances ont du mal à régler cela : les veto aux Nations Unies, les discours tenus, encore ces dernières heures à Paris par les Européens, par les Américains, tout cela sans beaucoup d'effet...", déplore-t-il. "Mais je suis conscient aussi, avec mes collègues, et on peut être de droite ou de gauche et partager cela, qu'il y a des drames sous nos yeux dans la vie du monde."
"Nous ne nous résignons pas". "Tout message supplémentaire, tout contact direct peut être utile", martèle Hervé Mariton. "Il faut que nous, parlementaires français, allions dire à une population civile qui souffre que nous ne nous résignons pas et que nous appelons tous ceux qui peuvent améliorer leur sort à le faire vraiment."