Après dix jours de vacances, la rentrée approche pour l’exécutif. Mercredi, Emmanuel Macron démarrera une tournée européenne, qui doit passer par l'Autriche, la Roumanie et la Bulgarie, sur le thème des travailleurs détachés. Le ministère du Travail s’apprête lui à dévoiler aux partenaires sociaux le contenu des ordonnances réformant le code du Travail. L’opposition, de son côté, s’apprête aussi à remonter sur scène ; la saison des universités d’été va commencer.
Une droite divisée. Les familles politiques se réunissent dans des ambiances radicalement différentes. À droite, l’heure n’est pas à la fête, mais plutôt à la division. D’un côté, Alain Juppé réunit ses amis à Bordeaux à partir de vendredi, de l’autre, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse sont au Touquet pour un campus des jeunes où le sarkozyste, Daniel Fasquelle, annoncera sa candidature à la présidence des Républicains.
Une gauche chancelante. Les écologistes, eux, se retrouveront sur un champ de ruines. Les verts ont perdu toutes leurs têtes d’affiche, tous leurs députés, et ont choisi d’inviter à Dunkerque jeudi Benoît Hamon, le candidat qu'ils ont soutenu pendant la présidentielle, pour réfléchir à leur avenir. Ambiance morose, aussi, à Paris où les cadres socialistes se retrouvent pour un séminaire de trois jours. Ils devraient alors décider de vendre ou non le siège historique de la rue de Solférino.
La France insoumise prépare une rentrée sociale agitée. Et pendant ce temps-là, à Marseille, Jean-Luc Mélenchon sera en pleine démonstration de force pour la première université d’été des Insoumis. Plus de de 3.000 personnes y sont attendues à partir de jeudi avec un mot d’ordre : "rien n’est joué". La France insoumise compte bien ainsi préparer sa bataille contre la réforme du Code du Travail.