Les automobilistes vont-ils bientôt regretter Anne Hidalgo ? Rémi Féraud, adoubé par la maire socialiste sortante pour les municipales de 2026, a annoncé au Parisien vouloir poursuivre sa politique de réduction de la place de la voiture dans la capitale, en généralisant notamment la zone à trafic limité (ZLT) à l’ensemble de la ville. La veille, Anne Hidalgo a annoncé ne pas être candidate en 2026 à un troisième mandat de maire de Paris. "Je ne me présenterai pas à un troisième mandat. C'est une décision que j'ai prise depuis longtemps", a-t-elle déclaré au quotidien Le Monde mardi.
>> LIRE AUSSI - PORTRAIT - Qui est Rémi Féraud, le sénateur choisi par Anne Hidalgo pour lui succéder à la mairie de Paris en 2026 ?
"Qu'une politique soit clivante parce qu'elle fait des choix, tant mieux"
"Il faut qu’on ne traverse plus en voiture la ville si on n’a pas à y aller", a-t-il expliqué au sujet des ZLT élargies à l’ensemble des quartiers de la capitale. Une approche de la circulation automobile déjà mise en place dans le centre de Paris (1er, 2e, 3e et 4e arrondissements) depuis le 5 novembre. Aujourd'hui, seul le trafic ayant pour origine ou destination les rues de ce périmètre est autorisé. À contrario, le trafic de transit (traverser la zone) y est interdit. "Il nous faudra certainement dix ans, c’est le moment de commencer", a ajouté le sénateur PS et président du groupe majoritaire au Conseil de Paris Rémi Féraud.
Dans le sillage de l’édile socialiste, Rémi Féraud, qui s'est déclaré candidat à la mairie de Paris en 2026 à nos confrères du Parisien, assume une politique clivante. "Qu'une politique soit clivante parce qu'elle fait des choix, tant mieux. Dans ce cas-là, je compte bien être clivant", a-t-il tranché. Le sénateur a également annoncé souhaiter poursuivre le projet de transformation du périphérique parisien en boulevard urbain et de "faire de tout Paris une ville jardin".
Avant d'être officiellement le candidat du Parti socialiste aux municipales, Rémi Féraud devra être investi par son parti et devra faire face à l'ancien premier adjoint Emmanuel Grégoire, lui aussi candidat à l'investiture.