Il fait partie des ténors du Parti socialiste. Jean-Christophe Cambadélis, comme François Hollande, compte parmi ceux qui s'opposent fermement à un accord entre le PS et LFI en vue des législatives. Au micro de Sonia Mabrouk ce mercredi matin sur Europe 1, l'ancien premier secrétaire du PS a estimé qu'on ne pouvait pas "aller dans l'ultra gauche quand le pays va à droite". Il a également appelé les socialistes à résister pour repousser l'accord, alors que les négociations entre le PS et LFI se poursuivent.
Cambadélis souhaite "une ligne de rupture" avec LFI
"J'appelle les socialistes à résister, à combattre, à faire en sorte que cet accord soit repoussé. Et après, au contraire, je dirai aux socialistes 'faites qu'il y ait une ligne de rupture avec cette intégration dans la mélenchonie lors du prochain congrès", affirme-t-il sur Europe 1.
Cet accord est une "reddition"
Jean-Christophe Cambadélis se dit pour l'autonomie du PS et "une culture du gouvernement renouvelée" et "une capacité à entraîner l'ensemble de la gauche vers une position qui permet d'avoir une majorité dans les élections". "On ne peut pas aller à l'ultra gauche quand le pays va à droite", argumente l'ancien secrétaire du PS.
Selon lui, les grandes voix du PS ainsi que les collectivités locales dirigée par les socialistes, sont défavorables à cet accord qui ne permet pas aux PS d'exister en tant que tel". "C'est une reddition", dénonce-t-il. Jean-Christophe Cambadélis explique qu'il ne souhaite pas cet accord aussi en raison de questions de fond. "On pense que le programme de Jean-Luc Mélenchon est infaisable face à l'augmentation des prix, l'insécurité et la précarité dominante".
Pour l'instant, La France insoumise et le Parti socialiste ont trouvé un "accord de principe" sur les circonscriptions. Un accord global serait "en bonne voie" pour les législatives, a annoncé la direction du PS ce mercredi matin.