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Vaccin : l'idée de l'obligation fait son chemin dans l'UE, «pas le choix de la France» répond Véran

Europe 1, avec AFP . 1 min

Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a estimé que l'UE devrait avoir dès maintenant une "discussion" sur la vaccination obligatoire. Mais pour le ministre de la Santé Olivier, l'obligation "n'est pas le choix de la France". "Qui dit obligation dit contrôle et sanction" et la "faisabilité" d'une obligation "n'est pas évidente", a-t-il également fait remarquer. 

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a estimé mercredi que l'UE devrait avoir dès maintenant une "discussion" sur la vaccination obligatoire, tout en soulignant qu'une telle décision relevait des États membres. Elle a aussi annoncé lors d'une conférence de presse que la version pour enfants du vaccin anti-Covid de Pfizer/BioNTech serait disponible à partir du 13 décembre, l'agence européenne chargée des épidémies ayant recommandé mercredi de vacciner les 5-11 ans.

"Je pense que c'est une discussion qui doit avoir lieu"

Alors que le nouveau variant Omicron inquiète la planète, Ursula von der Leyen a jugé à propos de l'obligation vaccinale qu'il était "approprié et raisonnable d'avoir cette discussion maintenant", précisant qu'il s'agissait d'une "position personnelle". "Cela nécessite une approche commune mais je pense que c'est une discussion qui doit avoir lieu", a-t-elle ajouté. Selon la présidente de la Commission, il faudra "environ 100 jours" à la communauté scientifique pour adapter la réponse vaccinale à ce nouveau variant.

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Pour enrayer la flambée de la pandémie, l'Autriche, premier pays de l'UE à le décider, prépare une loi pour imposer la vaccination de la population adulte au 1er février 2022. L'Allemagne a annoncé mardi que la vaccination obligatoire allait faire l'objet d'une proposition de loi soumise au parlement avant la fin de l'année .

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"Pas le choix de la France"

Mais de son côté, le ministre de la Santé Olivier Véran a assuré mercredi que "l'obligation vaccinale n'est pas le choix que la France a fait". Si le ministre a toutefois précisé que cela n'était pas "impossible" d'en venir à une telle mesure, il a estimé : "Qui dit obligation dit contrôle et sanction" et la "faisabilité" d'une obligation "n'est pas évidente". Avec "plus de 90% de la population vaccinable qui est vaccinée", la France, qui a privilégié des "incitations très fortes" comme le pass sanitaire, a d'ailleurs atteint une couverture vaccinale "beaucoup plus importante que les pays qui s'interrogent" quant à une éventuelle obligation.

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